|
Mise en scène : Christine Pouquet
Dramaturgie : Ahmed Madani
Avec : Alice Noureux et Thomas Le Saulnier
Décor : Raymond Sarti
Création sonore : Christophe Séchet
Création lumières : Jean-François Saliéri
Construction décor et Régie générale : Damien Klein
Photographe : Jérômine Derigny
Graphiste : Gilbert Legrand
Spectacle en coproduction avec le C.A.C. G. Brassens
Plus de 130 représentations de ce spectacle à travers
toute la France !
Création au CAC G. Brassens de Mantes-la-Jolie, reprise au Théâtre
Dunois à Paris, Tournée nationale 2001- 2003 |
|
Le Chant des Cigognes
|
"Travailler sur le silence, telle a
été ma quête. Par peur du silence, nous avons souvent tendance à
nous abreuver de mots pour combler un vide. Dans le partage avec
l’être aimé, les paroles ne nous projettent pas toujours au fond
de l’essentiel. Elles sont parfois source de malentendus et de quiproquos.
Ce qui m’émeut le plus, ce sont ces instants rares de découvertes,
guetter le souffle, les battements de coeur, les pauses et les soupirs,
surprendre le regard de l’autre, ces gestes suspendus, appliqués
ou maladroits, loin de toutes tricheries possibles. Dans cet allegro
apassionnato, aucun mot. Juste l’émotion des acteurs, leurs cris,
leur chair, tous leurs non-dits. Juste les notes d’une petite oiselle
accordéoniste et d’un grand échassier violoncelliste. Juste le temps
pour le spectateur d’une halte dans cette petite gare perdue au
milieu de nulle part où le temps s’est arrêté."
Christine Pouquet |
 |
|
C’est avant tout l’histoire
d’un duo, un de ces numéros comiques qui vous balance le coeur de
droite à gauche. (...). Tout prend un volume émotionnel insoupçonné,
du bruissement des corps des comédiens au délicieux chatouillis
d’un oeuf sur une poêle à frire. Plus rien ne retient alors les
non-dits de l’âme.
Libération |
 |
Les scènes loufoques et pathétiques alternent
avec des gags pseudo-horifiques ou apocalyptiquement drôles qui
aboutissent à une réconciliation tendre et pudique. (...) Une exquise
manière d’évoquer la complexité des rapports humains.
Télérama |
Théâtre sans parole, mais plein de musiques,
de bruits et de vie, Le Chant des cigognes de Christine Pouquet
est un joyeux ramage où l’on entend- tendez l’oreille! - le coeur
qui bat. (...) Ainsi sans aucune réplique, par le seul jeu de regards,
de petits actes et d’échanges musicaux aux intonations tsiganes,
les deux personnages nous déclinent toutes les subtilités de la
confrontation entre masculin et féminin : de l’affrontement à l’harmonie
- laquelle est figurée par un duo d’accordéon et de violoncelle,
à la beauté singulière.
Le Monde - L’Aden |
|
"Que toute chair fasse silence…"
"Dans le vacarme tonitruant et bavard du monde
d’aujourd’hui, il est bon quelquefois de choisir de se taire. Tant
de mots dits ne racontent souvent rien d’autres que leurs propres
énonciations. S’écouter parler compte parfois plus que ce que l’on
a à dire. “Le chant des cigognes” invite à une quête du récit dans
le geste, l’émotion et la phrase musicale. A la différence du cinéma
muet, il met en scène des êtres palpables. Le théâtre muet ne peut
exister car les sons corporels, le souffle des acteurs, les frottements
resteront toujours audibles. Le silence des mots est somme toute
très bruyant, il a pourtant l’avantage de forcer le spectateur à
scruter le moindre détail porteur de sens. Nous sommes tous en quête
de sens et, en cette période où vacillent férocement les fondements
de notre humanité, où la question de l’existence et de la survie
de l’espèce revient au premier plan, il est heureux de chercher
à retrouver l’essentiel du bonheur : la rencontre avec l’autre.
Ce spectacle ne raconte rien d’autre. Encore une fois notre désir
est de faire que le théâtre s’ouvre à tous et réjouisse petits et
grands."
Ahmed Madani |
|