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Festival annuel à Mantes–la–Jolie – Théâtre,
musique, danse…
Sous le Haut Patronage de Monsieur Jack Lang, Ministre de la culture
Sous le patronage de Roger Hanin
Avec le soutien de la ville de Mantes–la–Jolie, du Ministère de la
Culture, de la Direction Régionale de l’Action Sanitaire et Sociale,
du Fonds d’Action Sociale, de la Caisse des Dépôts et Consignations,
de la SERM, du Comité d’Etablissement Renault Flins. |
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Big Bang Banlieue
1er festival de la création artistique en banlieue. |
Il y avait une nécessité de mettre en lumière les réalités de
la banlieue ; c’était l’un des principaux projets des urbanistes.
L’action de Big Bang Banlieue en 1987 a répondu à ce besoin : elle
a sensibilisé les publics, mais aussi un grand nombre d’organismes
culturels, industriels ou municipaux… |
Première édition en 1987
La Banlieue bouge, change, est en pleine mutation. Une de ces nouvelles
caractéristiques est le métissage. Métissage ethnique bien sûr, mais
aussi culturel, social, urbanistique, économique. Il s’y développe
de nouvelles formes d’expression artistique, et certaines, plus anciennes,
sont transformées, brouillées, aménagées, trafiquées, donnant ainsi
naissance à de véritables innovations dans de nombreux domaines.
BIG BANG BANLIEUE veut mettre l’accent sur la création contemporaine
générée par le nouveau paysage urbain des banlieues. De jeunes artistes,
dont certains sont déjà reconnus, peuvent ainsi, pour la première
fois, se rencontrer et confronter leur travail. Pour accueillir le
festival, il ne saurait y avoir de meilleur site que le Val Fourré,
car son public nous est cher et sa pauvreté en lieu de spectacle est
devenue richesse depuis que nous utilisons ses locaux en friche.
Oser la création artistique en banlieue, c’est prendre en compte un
public nouveau avec des aspirations nouvelles, c’est faire exister
le mélange des cultures, c’est aussi investir des lieux réputés inexploitables
: entrepôts, grandes surfaces désaffectées, immeubles abandonnés.
Créer un événement culturel en banlieue, c’est traiter des sujets
liés à la vie même de la banlieue : racisme, promiscuité, désenracinement
culturel…, c’est faire participer une frange jusqu’ici ignorée de
la société à un dialogue universel. |
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J'accuse de Zola avec R. Bohringer
et 70 musiciens |
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